mercredi 27 mars 2013

Les Ibeji, le culte des jumeaux chez les yorubas au benin

Avant d’en venir aux Orishas il nous faut aborder un aspect particulier de la vie Yoruba, le culte des Jumeaux ou « Ibeji » (appelé Hoho chez les Fon). Ce culte repose d’abord sur un fait génétique avéré. Nous avons constaté qu’aux USA survenait la naissance de 8 jumeaux pour mille naissances. Chez les yoruba ce rapport est de quarante pour mille, ou encore, dans le monde il nait un jumeau toutes les 80 naissances alors que chez les Yoruba il en nait un toutes les vingt naissances. Une autre façon de se faire une idée est de comparer le taux mondial de naissance gémellaires de 8/1000 avec le taux de la ville nigériane d’ Igboora qui est de 150/1000. Durant longtemps l’arrivée de jumeaux dans une famille était considérée comme un malheur. Un tel accident ne pouvait s’expliquer que par l’infidélité de la mère. En pareil cas les enfants, et la mère étaient tués. Les conséquences sur la démographie furent telles que les Yoruba durent changer leur façon de voir. Dans ce cas rien de tel qu’un oracle pour dire de faire autrement et vers le milieu du XIXème siècle les jumeaux devinrent des signes positifs revêtus de pouvoir surnaturels. Des fêtes sont organisées à leur naissance et le babalawo les consacre à l’Orisha IBEJI. (IBI= né et UJI=eux).
La tradition Yoruba veut que les jumeaux ne possèdent qu’une seule âme. Ainsi quand l’un d’eux meurt celui qui reste est déséquilibré et se retrouve en danger. De plus la colère du jumeau mort devient une menace pour celui qui reste et sa famille. Pour parer à ces conséquences néfastes la famille consulte le babalawo et fait fabriquer une petite statue en bois qui contiendra l’âme du défunt après que le babalawo ait pratiqué le rituel nécessaire. Devenu le gardien de l’âme du jumeau mort, l’Ibeji recevra de sa mère toutes les attentions qu’il aurait eu de son vivant. Il est lavé, nettoyé et même convié à la tété. Parfois les copeaux des statuettes sont utilisés pour concocter des médecines ce qui explique les abrasions constatées sur ces statuettes. Si les deux jumeaux meurent il n’est en principe pas utile de leur sculpter des Ibeji. Mais comme ces jumeaux sont pourvus de pouvoir surnaturels supérieurs à ceux des ancêtres « normaux » des figurines seront sculptées pour recevoir les offrandes destinées à s’assurer de la protection des disparus.

Il est coutumier que le premier né soit appelé Taiyewo ou de façon abrégée Taiwo, Taiye ou Taye, nom qui signifie «le premier à goûter le monde». Le deuxième né s’appelle Kehinde ou «celui qui arrive après». On dit que Kehinde envoi Taiyewo en éclaireur pour voir comment va la vie dans le monde. Taiyewo communique alors par des cris avec Kehinde pour l’informer si la vie est bonne ou non et ainsi selon les intonations de ces cris Kehinde pourra choisir de venir au monde vivant ou mort. De fait si Kehinde nait en dernier il est considéré comme l’ainé puisque c’est lui qui a exercé son autorité sur Taiyewo en l’envoyant en mission de reconnaissance. L’attribution d’un nom en fonction de l’ordre des naissances ne s’arrête pas aux seuls jumeaux. Le premier enfant qui naitra à la suite des jumeaux sera appelé quel que soit le sexe, Idowu ou Esu lehin Ibeji ce qui signifie "le polisson qui vient après les jumeaux" parce que les Idowu sont souvent des enfants difficiles. S’il vient d’autres enfants ils seront appelés successivement Alaba, puis Oni, Ola ou Idogbe. On peut souvent observer les figurines transportées par la mère et débordant de sa tunique. Si dans les premières années c’est la mère qui soigne les Ibeji et place les statuettes près de son lit, plus tard ces Ibeji sont déposés dans le sanctuaire familial. Quand la mère meurt, si les deux jumeaux sont aussi décédés, plus personne ne s’occupera des figurines. En revanche s’il reste un jumeau vivant, c’est lui qui prendra en charge la statuette jusqu’à sa propre disparition. Les Ibeji représentent toujours un adulte, et le sexe est celui du jumeau mort. Ils portent des anneaux autour des poignets et des chevilles ainsi que des colliers des chaines et des boucles d’oreille. Dans une forme de syncrétisme il arrive que des amulettes islamiques soient gravées sur le dos des statuettes. Au Brésil le culte des jumeaux est syncrétisé avec celui des saints Côme et Damien.

Le peuple Yoruba et les orishas

ORIGINE
Longtemps bercés par les sirènes de la république nous avons partagé avec l’Afrique nos ancêtres communs les gaulois. Loin de toute arrière-pensée, nous étions tout compte fait heureux de prêter à ces pauvres noirs un peu de ces racines qui semblaient tant leur manquer. Pour des générations élevées au grain du colonialisme, l’africain était un type bizarrement fringué, planté devant sa case à surveiller ses trois maigrichonnes chèvres, croyant à balivernes dignes d’un moyen-âge que nous, nous avions relégué au rang des antiquités superstitieuses.Aujourd’hui nous savons enfin que l’Afrique avait ses grands royaumes, ses cultes riches de mythologie et de symboles, et un art sacré dont la splendeur éclate dans nos plus grands musées. Sortis d’une longue période d’occultation réapparaissent ça et là, parfois sur leur terre natale, souvent dans des exils lointains, les témoins de ces archaïsmes culturels et cultuels. Rafraichissantes pour nos concepts religieux, ces apparitions sont de plus des occasions exceptionnelles nous permettant d'oberver le résultat de l’évolution en divers milieux.A ce jeu le peuple Yoruba est sans conteste l'échantillon témoin parfait. Envahi par le christianisme et l’islam dans son pays de naissance, c’est dans sa déportation que le culte va exprimer toute sa vigueur en donnant naissance ou en influençant la plupart des syncrétismes afro-américains.Si nous retrouvons les yorubas dans les rivages des Caraïbes, c’est vers le Nil qu’il nous faut en rechercher les origines. Selon Olumide Lucas (The Religion of Yoruba) l’ethnie yoruba serait originaire d’Egypte. Similitudes de croyances et de noms semblent donner corps à cette probabilité. Quoiqu’il en soit le peuple Yoruba est difficile à suivre. D’abord parce que sa mythologie se mélange parfois avec son histoire, mais surtout parce que l’attribution du terme yoruba à un ensemble de population résulte d’adaptations faites par les envahisseurs. En premier les Houssa des voisins du nord et en suite les colons européens. En fait l’origine pure et dure du peuple yoruba est la ville d’Ile-Ife (actuel Nigéria). Le terme Yoruba est accordé à un ensemble de peuplades qui « parlaient le Yoruba » et s’identifiaient à la communauté, les Ifé, les Isa, et d’autres qui ne s’identifient pas, comme les Sabe et les Idaisa, même si tous ces groupes partagaient une même mythologie et une même culture.Le nom Yoruba viendrait de « YO-RU-EBO » qui voudrait dire « ceux qui font des offrandes aux Orishas ». Le mythe de la création des Yoruba fait de la ville d’Ile-Ife l’origine de toute chose. Cette ville aurait été créée par l’Orisha Oduduwa, qui plutôt qu’un dieu aurait été véritablement un roi dont les parentés auraient créés de nombreuses villes dont Oyo et Benin. Les villes ou royaumes étaient dirigées par un roi (oni) mais la ville d’Ile-Ife conservait la primauté religieuse apparaissant comme la Mecque du culte Yoruba. C’est avec l’arrivée des Fulani venus du califat de Sokoto que l’Islam fut introduit au Yorubaland. Guerres avec le Dahomey, luttes intestines affaiblirent l’ensemble du peuple Yoruba permettant la capture d’esclaves et leur déportation vers les Amériques.
Les Orishas 
Il est temps maintenant d’en venir au point central du culte yoruba, les Orishas.L’univers a été créé par Olodumare et il a chargé des forces spirituelles les « Irunmole » ou Orishas de maintenir les choses en place. Les sources divergent quant au nombre des Orisha, mais les plus fréquentes donnent un chiffre de 800. 400 demeurent dans le monde des esprits, le non manifesté, et 400 autres divisés en 200 forces positives et 200 négatives se promènent entre Orun (les esprits) et Aye le royaume de la terre. Chaque Orisha a sa personnalité, et sa conscience influence la nature et les hommes. C’est par l’Ifa, le rituel de divination que l’adepte prend contact avec les Orisha. Si chaque Orisha a sa personnalité, il est comme tout a chacun susceptible de plaire ou déplaire. Ainsi certains Orisha se voient plus ou moins honoré en fonction des localités ou des régions concernées.
Nous allons donner une courte liste des principaux Orishas.
Nous avons essayé d’en rester aux caractéristiques originales des Orishas telles qu’elles existaient avant qu’elles aient subi les diverses transformations dues à leur émigration vers les Amériques. Isoler ces caractères originaux avec certitude nécessiterait un véritable travail d’historien qui dépasse le cadre de cette courte étude. Les données transmises ici ne tiennent donc pas compte de l’évolution des typologies Orishas dans les divers cultes qui les ont accueillis tel que la Santéria le Candomblé ou l ’Umbanda. De même nous avons pour la plupart des dieux, ignoré leur correspondance chrétienne du fait que celle-ci fait aussi partie de l’évolution. Les divers noms cités eux-mêmes concernent pour la majorité les traductions espagnoles ou portugaises des noms Yoruba.
De toute façon nous avons bien compris que les Orishas sont les personnifications de concepts, de forces, qui ont contribués et contribuent au maintient et à l’évolution de la vie tant matérielle que spirituelle. Ce qui est original et touchant ici, est que contrairement à nos religions du plus que parfait qui veulent faire que l’homme une lessive à l’ âme plus blanche que blanc, les Orishas sont les miroirs de nos faiblesses de nos doutes et de nos forces. Bien loin d’établir une arrogante domination sur l’homme, ils n’hésitent pas à mouiller la chemise s’il le faut, en assumant des patronages aussi peu enviables que celui de la variole, celui des marécages, de la boue , et même de ce truc bizarre, le cordon ombilical. Les Orisha oxygènent nos esprits, soulage nos âmes. Nous sommes loin de ces grands dieux donneurs de leçon qui à l’abri de la souffrance et de la mort dans leurs Edens dorés oublient qu’ils nous ont donné si peu de moyens pour tant d’exigence.

Quelques Orishas

Olorun
Aussi appelé Olodumare, Olofin-Orun, Ogus, Oba-Ajiki
Il est le père du ciel et créateur de l’univers, parfois androgyne ou femelle. Dieu de la paix et de l’harmonie il contrôle tous ce qui est blanc. (nuages, les os..) Olorun signifierait « propriétaire de l’utérus arc-en-ciel », ce sui devrait être compris symboliquement comme le dépositaire de la somme des couleurs possibles, le blanc, qui sous l’action du prisme donne l’infinie multitude des couleurs. Olorun est le père d’Obatala lui-même père des Orishas, et de Odudua (Oduduwa) que nous avons déjà rencontré et qui serait l’ancêtre des rois yoruba.
Aganju
Aganju est le dieu des volcans et des déserts (Saint Christophe).Il serait le troisième Orisha apparu sur la terre il est associé avec Shango dont il serait ou le père ou le frère. Il est en relation avec l’épaule. Les autres attributions relèvent d’avantage du culte Lucumi en particulier la présence de l’Orisha dans le processus de germination, la production de richesse.
Babalu Aye
Connu sous le nom de Omulu, Shonponno, Obaluaye, Saktapa, il est le dieu de la maladie Il est le fils de Yemaja et Orungan. Il est aussi le dieu de la guérison et l’eau fraiche l’apaise. Dans la santéria il est syncrétisé par Saint-Lazare. Dans la mythologie du Dahomey il est le dieu de la variole. Aujourd’hui il est invoqué pour guérir le Sida. Ses couleurs sont le Bleu, le brun, le blanc, et ses offrandes sont faites de riz, de blé, de maïs, d’ognon d’ail, du poisson fumé
Yemaja
Yemaja, Ymoja, lemanja nan Borocom, lemanja Bomi, lemanja Boci en Afrique, Yemanja, lemanja ou Janaina au Brésil, la Sirène à Haïti, Yemalla, ou Yemana aux dans le voodoo de la Nouvelle Orléans, cette déesse est la mère des déesses, patronne des femmes enceintes. Son nom signifierait en yoruba « mère dont les enfants sont comme des poissions ». Elle est représentée comme une vieille femme habillée de noir et mauve liée à la boue, les marécages et la terre.
Eshu
Aussi appelé Elegua ou Elegba il est un des plus important Orisha. Il est le protecteur des voyageurs, dieu des routes et particulièrement des carrefours. Il est le maître du hasard apportant fortune ou infortune. Il personnifie la mort en temps que passeur d’âme. Toute cérémonie doit commencer par une offrande à Eshu au risque de la rendre improductive. Eshu est un maître sévère mais juste.
Shango
Sango Xango Shango Chango Jakuta.Un des Orishas les plus populaire. Dieu du tonnerre et de l’éclair il aurait été le troisième ou quatrième roi du royaume d’Oyo déifié à sa mort.
Ogun
Dans la mythologie yoruba Ogun était à l’origine un chasseur appelé Tobe Ode. Il aurait été le premier Orisha à descendre dans le royaume terrestre pour y trouver une habitation convenable pour abriter la vie humaine. Pour cette action il fut appelé Oriki « premier des Orishas à être venu sur terre » Il a été l’objet des premiers cultes yoruba dans une lieu nommé Ekiti, et aurait été enseveli dans un endroit nommé Ire-Ekiti (mais sans mourir). Il peut être agressif, peut aussi diriger la tête des femmes et des hommes efféminé dont il est amateur. Il est aussi lié au sang et est consulté lors de maladie du sang. Il apparaît sous de nombreux noms Ogun Alara, Ogun Elemona …
Ochosi
Oxossi, ochossi Oshossi Osawsi.Dieu de la forêt, il est chasseur et chaman. Il est aussi le dieu de ceux qui travaillent avec les animaux.
Obatala
Oxala, Orixala, Orisainla.Dieu créateur il fit le corps humain auquel son père Olorun insuffla la vie. Olorun créa l’univers, Obatala le monde et Oduduwa l’humanité. Il est le propriétaire de toutes les têtes. Il a créé les handicapés et en est devenu le patron. Les personnes nées avec une déficience sont appelées « eni orisa » littéralement, peuple d’Obatala. Il est le dieu du nord et est habillé en blanc.
Oya
Oia, Lansa est la déesse du Niger. Elle est la déesse du l’éclair, la fertilité la magie, des ouragans des tornades et garde le monde souterrain. Son nom complet est Oya-Yansan

D’autres Orishas
Nana Buluku-Nana déesse de la création, mère du vieux ciel et de l’esprit des marécages elle est associée à la lune.
Olokun-Gardien des profondeurs océanes, des abîmes il est le patron de la diaspora africaine
Ochumare- Serpent arc-en-ciel,dieu du mouvement et de l’activité, gardien des enfants et du cordon ombilical
Oshun- Déesse des rivières, de l’amour, de la beauté de la fertilité, amoureuse de Shango et bien aimée d’Ogun.
Ibeji- Orisha des jumeaux sacrés
Ozain- Orisha de la foret il possède le saint liquide fait de diverses herbes. Il est le gardien des herbes et des médecines naturelles.
Erinle- Orisha de la médecine, de la guérison et de la moisson.

jeudi 21 mars 2013

Le recyclage des sacs en plastique

Il s'agit là d'un truc unique au Bénin (dans le monde ?) et vraiment très très chouette. Nous avons découvert une petite association de femmes à Porto-Novo, qui travaille sur deux thèmes essentiels : les droits de la femme d'une part, et la protection de l'environnement d'autre part. Après s'être consacrées au théâtre social (sensibilisation et prévention) et au reboisement, ces femmes ont eu une idée de génie. Les sacs en plastique sont une vraie plaie au Bénin : les gens les jettent partout, il en traîne plein les rues, et c'est dégoûtant, ça pollue vraiment tous les paysages (surtout urbains, il faut bien le dire). La fondatrice de l'association (j'ai oublié son nom) a eu l'idée de ramasser ces sacs et de les recycler.Les femmes font donc des expéditions pour récupérer tous les sachets plastiques qui traînent en ville. Armées de gants en caoutchouc, elles les lavent et les désinfectent à l'eau de javel. Ensuite, elles les trient : les utilisables et les autres. visitez notre site http://culturenegre.blogspot.com/p/artisanat.html

mercredi 20 mars 2013

Les Toiles ou tentures appliquées au Benin

Le royaume du Danhomè est célèbre pour ses toiles appliquées.

Créées à la cour, elles furent surtout consacrées, du XVIIIème au XIXème siècle, à la célébration des noms forts et des hauts faits des monarques fon. Elles ont atteint une élaboration artistique suffisamment grande pour être souvent offertes aux nations étrangères avec lesquelles le royaume entretenait des relations. Elles ont servi dans la célébration de l'amitié lors des funérailles. Depuis la conquête du royaume par les français en 1894, la toile appliquée a été consacrée à l'évocation de thèmes plus variés, ceux de la vie quotidienne. Elles sont aussi la source d'inspiration de nombreux créateurs contemporains. visitez notre site http://culturenegre.blogspot.com/p/artisanat.html

mardi 12 mars 2013

Tourisme Benin

 Basé au Bénin en Afrique de l’ouest,Egungun Tourisme Benin  vous offre, quelque soit votre budget, des VOYAGES – SEJOURS & CIRCUITS Solidaires & Culturels - Balnéaires- Agricoles - Humanitaires - Safari vision et Safari chasse - Pêche en mer & lagune et circuits de pêche exotique – Circuits équestres (Randonnées à cheval) -Ecotourisme- Randonnées pédestres & trekking - Randonnées à Moto - Voyages & Stages photos - Stages et D'atelier d'Artisanat, de Danses & Percussions et d'Arts culinaires-Hébergement chez habitant & Transfert – Volontariat & Eco volontariat- Stages & Formations en Tourisme, en Artisanat, en Agriculture, Pêche et autres domaines - Location de Véhicules , dont voici ci-dessous plus de détails sur le ou les catégories qui vous conviennent :  visitez notre site web     http://culturenegre.blogspot.com/p/bigraphie.html



samedi 9 mars 2013

L'ARTISANAT AU BENIN

L'artisanat béninois s'exprime à travers la sculpture sur bois, la vannerie, la poterie, le tissage…
visitez cette page sur notre site Artisanat au benin

samedi 2 mars 2013

Les Masques Gelede

  Chez les Yoruba, les masques Gelede sont bâtis sur un même principe : un visage (du type masque-heaume) et une scène qui se développe sur le haut du masque. Ceux-ci sont utilisés dans le cadre de mascarades dédiées aux femmes dans leur dimension maternelle. La société féminine Gelede puise ses origines au sein de l’ethnie Yoruba. Forts de 16 millions d’habitants, majoritaires au sud-ouest du Nigeria, les Yoruba sont également présents chez les Nago et les Fon au sud du Bénin, ainsi qu’à l’est du Togo.

http://culturenegre.blogspot.com/p/photos.html