Les revenants appelés Egungun par les yoruba et Kouvitos par les gouns, représentent le symbole de l'esprit du mort qu'on suppose revenu pour se manifester aux vivants. Ils sont une institution remémorant les souvenirs de nos morts car les yorubas croient que les âmes de leurs défunts sont encore avec eux.
Origine
   Selon les chefs traditionnels de cette divinité, le vrai egoun vient d'Oyo au Nigeria. L'histoire raconte que le roi Guézo a ramené au Dahomey( ancien nom du Bénin) des esclaves du Nigeria. Ces derniers sont allés au champ et chacun en ce moment exprimait sa joie. L'un des esclaves fait savoir à ses amis, qu'il possède des pouvoirs surnaturels et par simples incantations il pouvait produire assez de miracles. Personne ne le croyait. Il decide de passer à l'acte. Il prit un bâton et frappa le sol. Les egoun sortirent en grand nombre. Le roi  impressionné de cette démonstration porta en triomphe l'esclave nigérian. Pour convaincre le roi, il decide de transformer encore les revenants en des squelettes. Dès lors le roi Guézo a décidé de changer le statut de ses esclaves nigérians. Pour valoriser ses egoun sortis sous l'effet des incantations, le roi Guézo a choisi la ville de Ouidah, la ville des divinités, où les nigérians promoteurs des egoun on été envoyé pour promouvoir cette divinité. C'est la raison pour laquelle ,Ouidah reste depuis lors le berceau de la divinité egoun au Bénin.
Leur apparition à Porto-Novo date probablement du temps où les yoruba firent apparaître, au cours de certaines cérémonies funéraires, des revenants habillés à la façon du défunt, tenant le même langage que le défunt, rapportant les faits ou messages du défunt.
Leur apparition à Porto-Novo date probablement du temps où les yoruba firent apparaître, au cours de certaines cérémonies funéraires, des revenants habillés à la façon du défunt, tenant le même langage que le défunt, rapportant les faits ou messages du défunt.
Les Egungun aujourd'hui
Les Egoun ne s'expriment qu'en yoruba et sont capables des tours de prestidigitation les plus extraordinaires.
Pour les personnifier et pour jouir de leurs protections, les adeptes de cette tradition font habiller leurs Egoun-goun de tissus variés et richement garnis avec des décorations de toutes sortes. On les retrouve le plus souvent lors des cérémonies de décès , des grandes manifestations culturelles et des fête de réjouissances. Notons qu'il existe également au delà de ces contextes cités ci dessus , des périodes biens précises de l'année pour la sortie des Egoun- goun et cette période diffère d'une région à une autre. Cette sortie des Egoun- goun n'est pas un simple événement. Elle nécessite une grande préparation de la part des chefs de cette divinité et de ses adeptes. Des offrandes sont faites aux dieux à travers plusieurs rituels sacrés où on demande l'assistance des dieux et des ancêtres défunts. La veille de la sortie des Egoun-goun tard dans la nuit s'organise la cérémonie la plus importante appelé " la cérémonie d'Igbé Agan" qui annonce la sortie des revenants au cours de laquelle chefs d'egoun-goun, adeptes et initiés se lancent à la chasse d'un esprit imaginaire appelé "Agan". La capture de cet esprit annonce la sortie des Egoun-goun.
Le caractère secret et mystérieux qui entoure l'initiation et la sortie des Egoun-goun de leurs couvents fait de cette institution , une société assez secrète. Les couvents d' Egoun-goun sont hiérarchisés et régis par des règles bien précis. Les plus importants sont ceux des: Balley, Laleye, do Rego, Adébo, Odoumbakou, Abiola, Kporokou, Mago Move, Aboky, Fagla, Affognon, Djeguede, ....
Les Egoun ne s'expriment qu'en yoruba et sont capables des tours de prestidigitation les plus extraordinaires.
Pour les personnifier et pour jouir de leurs protections, les adeptes de cette tradition font habiller leurs Egoun-goun de tissus variés et richement garnis avec des décorations de toutes sortes. On les retrouve le plus souvent lors des cérémonies de décès , des grandes manifestations culturelles et des fête de réjouissances. Notons qu'il existe également au delà de ces contextes cités ci dessus , des périodes biens précises de l'année pour la sortie des Egoun- goun et cette période diffère d'une région à une autre. Cette sortie des Egoun- goun n'est pas un simple événement. Elle nécessite une grande préparation de la part des chefs de cette divinité et de ses adeptes. Des offrandes sont faites aux dieux à travers plusieurs rituels sacrés où on demande l'assistance des dieux et des ancêtres défunts. La veille de la sortie des Egoun-goun tard dans la nuit s'organise la cérémonie la plus importante appelé " la cérémonie d'Igbé Agan" qui annonce la sortie des revenants au cours de laquelle chefs d'egoun-goun, adeptes et initiés se lancent à la chasse d'un esprit imaginaire appelé "Agan". La capture de cet esprit annonce la sortie des Egoun-goun.
Le caractère secret et mystérieux qui entoure l'initiation et la sortie des Egoun-goun de leurs couvents fait de cette institution , une société assez secrète. Les couvents d' Egoun-goun sont hiérarchisés et régis par des règles bien précis. Les plus importants sont ceux des: Balley, Laleye, do Rego, Adébo, Odoumbakou, Abiola, Kporokou, Mago Move, Aboky, Fagla, Affognon, Djeguede, ....
Les Egunguns c'est  aussi des  danses et des chants
   Les Egoun-goun égaillent  par  leurs  danses acrobatiques  et  démonstrations  de puissance aussi extraordinaires les unes que les autres. Tout ceci aux sons des tam-tam , des rythmes et des chants populaires  dont seuls les initiés  détiennent le secret.  Chaque revenant de part son costume, l'architecture de son masque  exécute des danses  biens  précises.  Ils flattent pour avoir des récompenses , effrayent  dans leur mouvement  et formule des vœux  de bonheur ceux qui leur font des cadeaux.
Pour un meilleur développement du culte
     Les Egunguns divinité yoruba sont très présents dans la tradition des peuples Nago du sud-Bénin, ils ne sortent que le jour et cèdent leur place  la nuit à la divinité Oro.  Beaucoup  de choses  sont reprochées à ceux du culte des Egoun-goun surtout les comportements  de certains jeunes initiés parfois incontrôlés qui sous l'effet de l'alcool se  laisse aller à des comportements de violences  injustifiées   qui  n’honorent point cette institution. Il serait donc important que les chefs de cultes essayent de réorganiser cette institution et que des consignes clairs soient donnés  aux jeunes adeptes afin chaque sortie des revenants soit une occasion de réjouissance  de partage et surtout de découverte culturelle.



 
Je voudrais vous féliciter pour des efforts louables que vous avez fournis dans vos recherches. Je tiens toutefois à souligner que vous ignorez beaucoup de l'avènement des Egoun-goun à Porto-Novo.
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